(Fiction, Italie/France, 1962, 118’, Noir et blanc, VOSTF) |
Synopsis:
Pour éviter les ennuis d'argent et avoir une vie plus large, Vittoria, fille d'employés de condition modeste, a vécu pendant trois ans avec Ricardo, jeune attaché d'ambassade. Mais cette vie sans amour lasse la jeune femme, et malgré les supplications de Ricardo, elle rompt avec lui. Elle rencontre alors à la Bourse, où elle retrouve sa mère qui joue pour occuper ses loisirs, un jeune agent de change avec qui elle essaie de réapprendre à aimer. Mais le jeune homme va la décevoir et Vittoria va bientôt retrouver le goût amer de la solitude...
Critique:
« On reprend où la nuit nous avait laissé, à l’échec du couple. À l’aube deux amants se quittent ; elle ira faire un tour à la bourse, voir sa mère se ruiner, ébaucher une liaison avec un courtier. Mais déjà la nuit tombe sur les rues désertées. Seule l’errance, du cœur et des pas. Seule. Tout se passe comme si, au drame traditionnel avec conflits, suspens, résolution, se substituait, par le truchement d’un de ces récits en forme de chronique qu’affectionne l’auteur (chronique : les évènements décrits pas à pas, dans l’ordre et le sens de la marche), une sorte de drame optique vécu par le personnage élu, auquel la caméra s’attache avec une prédilection attentive.»
Claude Ollier
Liens :
www.michelangeloantonioni.it
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