“Marseille, printemps 2002. L’extrême droite bouleverse le paysage électoral mais ne parvient pas à entacher ni le ciel bleu ni la fougue de la jeunesse manifestant dans les rues. Un garçon flamboyant se déplace de toit en toit, un autre déjà endommagé par la prison revendique le droit de voler juste pour se nourrir, une fille a depuis longtemps oublié les chaussures et préfère sentir l’asphalte sous ses pieds nus, tous s’enivrent ensemble… En redécouvrant des années plus tard le Peter Pan de JM Barrie, écrit en 1911 contre l’asphyxie de la fin de l’ère victorienne, j’y reconnais les traits de mon Printemps 2002 à Marseille et de ceux que j’y ai aimés. Nourrie par ce contexte, l’intelligence critique, politique et existentielle du livre saute aux yeux.”
Natacha Samuel.

“Avec des acteurs qui ne sont pas des comédiens mais des êtres proches des rôles, des vagabonds sans attaches et des gens de la nuit. Avec un appareil photo toujours à la main, les corps et les regards sont instables parmi les corps et les regards instables. Pour un film où tous sont à la fois noirs et blancs, filles et garçons, vieux et jeunes, cruels et tendres, et leurs histoires à la fois réelles et imaginaires”
Natacha Samuel.