Après des études de philosophie et de cinéma, Marion Lary travaille comme assistante d’István Szabó, Alberto Lattuada, Léos Carax, Régis Warnier, Nagisa Ōshima, avant de s’engager dans des projets personnels.

À travers le cinéma documentaire, elle arpente des quartiers populaires comme dans "Dans mon quartier je vis, je meurs" en 2011 ou "Comme un poisson dans l’eau" en 2013 ; elle rencontre des demandeurs d’asile dans "Ni ici, ni là-bas" en 2003, des femmes qui se reconstruisent après des violences conjugales dans "Quand elles passent à l'action" en 2021, des noirs et des blancs qui s'ignorent dans "Les Silences de Cuthbert" en 2018.

Elle expérimente les difficultés d'une orientation sexuelle différente dans "Unique en son genre" en 2012 ou s'interroge sur la parentalité dans "Désirs d’enfant" en 1996, affirmant ainsi son regard et sa place de cinéaste engagée.