There Will Be Blood

de Paul Thomas Anderson

(Fiction, États-Unis, 2007, 158’, C, VOSTF)

avec Daniel Day-Lewis, Paul Dano, Ciarán Hinds

There Will Be Blood

En Amérique, Daniel Plainview tente de faire fortune en installant des puits de pétrole à travers le pays. Lorsqu’il entend parler d’une petite ville de Californie où l’on dit que le pétrole coule à flots, il décide d’aller tenter sa chance et part avec son fils H. W. à Little Boston. Mais là-bas la survie sera rude : entre l’omniprésence de l’Église, les tensions familiales et les soucis d’exploitations, les conflits éclatent et les liens entre père et fils s’abiment petit à petit par la corruption, la trahison et le pétrole.


« Cette tragédie s’épanouit en un temps qui n’a jamais beaucoup attiré le cinéma hollywoodien, à quelques notables exceptions près, dont Citizen Kane. Entre la fin de la conquête de l’Ouest et le début de la Prohibition, il y a comme un angle mort, dans lequel Anderson s’engouffre. » Thomas Sotinel, Le Monde

Trailer du film

Paul Thomas Anderson
Paul Thomas Anderson

Fils d’un acteur travaillant à Hollywood, Paul Thomas Anderson était un enfant turbulent et un élève difficile. Recevant à 12 ans sa première caméra, il décide très tôt de devenir cinéaste, réalisant de nombreux films amateurs et refusera alors par la suite d’intégrer une école de cinéma, préférant apprendre en autodidacte. À 23 ans, son court-métrage Cigarettes & Coffee est remarqué au festival de Sundance de 1993 et va lui permettre d’obtenir un financement pour son premier long-métrage, Hard Eight, qui obtient un certain succès et est diffusé à Cannes. Il enchaine alors les succès, tout d’abord avec Boogie Nights, (1997), puis avec Magnolia (1999) qui lui vaut l’Ours d’Or au festival de Berlin 2000, Punch-Drunk Love (2002), et There Will Be Blood qui reçoit un immense succès et se voit comparé à Citizen Kane (1941).

Autres films : Open World

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