L’Âme des guerriers / Once Were Warriors

de Lee Tamahori

(Fiction, Nouvelle-Zélande, 1995, 103’, C, VOSTF)

avec Rena Owen, Pete Smith, Calvin Tuteao

L’Âme des guerriers

La famille de Jake et Beth Heke vit dans une banlieue pauvre de Auckland, en Nouvelle-Zélande. La perte de son travail a rendu Jake alcoolique et brutal. Il fait peur à ses 5 enfants et sa femme, en fière descendante Maori, s’oppose à ses crises. Mais l’unité de la famille va bientôt voler en éclats dans une escalade de violence dont personne ne sortira indemne.


« Face à une société moderne où règnent la mise à l’écart des nantis et l’uniformisation des modes de vie, le film de Lee Tamahori se pare en filigrane d’un discours social universel, de même qu’il constitue un superbe plaidoyer pour les maoris, dont les conditions de vie se sont détériorées à force d’être engloutis par une culture dite « civilisée » (il n’y a qu’à voir ce qui arrive encore aujourd’hui aux Indiens d’Amérique ou aux aborigènes d’Australie). La descente aux enfers qui se déroule sous nos yeux n’est donc au final que celle d’une culture quasiment oubliée, qui tente de retrouver par tous les moyens, violents ou pacifiques, de reprendre contact avec ses racines et de retrouver ses marques. » Guillaume Gas www.courte-focale.fr

Lee Tamahori
Lee Tamahori

Né d’un père maori et d’une mère européenne, le Néo-zélandais Lee Tamahori débute sa carrière au cinéma en tant que perchiste en 1978, avant de devenir premier assistant réalisateur en 1982. Il réalise ensuite de spots publicitaires dont nombreux sont récompensés aux festivals tels le Mobius (USA), le Facts (Australie) et l’Axis (Nouvelle-Zélande). Il tourne son premier court-métrage Thunderbox en 1989, mais c’est son premier long-métrage L’Âme des guerriers qui le propulse à une renommée mondiale, remportant une vingtaine de récompenses dans divers festivals internationaux. Il commence par la suite une carrière à Hollywood et réalise Les Hommes de l’ombre (1995), A couteaux tirés (1997), Le Masque de l’araignée (2001), ainsi que le vingtième épisode de la saga James Bond Meurs un autre jour en 2002, et The Devil’s Double, une plongée dans la dictature de Saddam Hussein, en 2011.

Autres films : Open World

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