L’Uomo meccanico
de André Deed
(Fiction, Italie, 1921, 26’, NB, VOSTF)
avec Giulia Costa, André Deed, Valentina Frascaroli, Mathilde Lambert, Gabriel Moreau
Copie 35mm en provenance de la Cineteca di Bologna
Une femme démoniaque dérobe un robot à un scientifique. Elle le programme afin qu’il réponde à ses moindres désirs. Ce ciné-roman de science-fiction en trois épisodes (dont deux sont considérés comme perdus ou inachevés) est l’un des premiers longs-métrages à développer l’imagerie du robot.
« L’homme mécanique est une énergie infernale et destructrice, le fruit dégénéré de la fantaisie d’un scientifique. L’unique antidote pour annuler son pouvoir est la construction d’un clone antagoniste, un homme mécanique bon, qui se venge de l’adversaire dans un duel, pendant le bal masqué de l’opéra. Les manipulateurs et les victimes de ces terribles engins ne sont que spectateurs. Avant de se détruire réciproquement dans l’affrontement, selon la volonté des méchants, les deux machines peuvent choisir le destin d’une civilisation. Les objets sont les maîtres du monde. » Paolo Chechi Usai, revue Griffithiana, octobre 1985.