La Bambola Vivente

de Luigi Maggi

(Fiction, Italie, 1924, 50’, NB, VOSTF)

avec Maria Roasio, Augusto Poggioli, Umberto Scalpellini

La Bambola Vivente

Copie 35mm en provenance de la Fondazione Centro Sperimentale di Cinematografia – Cineteca Nazionale (Rome)

Un scientifique construit un robot en prenant sa fille pour modèle. Lorsque l’automate est dérobé par un assistant sans scrupules, la jeune fille se fait passer pour la « poupée vivante » afin d’éviter une déception à son père.


« L’actrice Maria Roasio, lancée par Ambrosio dans les dernières années d’activité de ce glorieux éditeur turinois, a voulu s’essayer à la production avec ce film (dont une copie existe à la Cineteca Nazionale), qui aurait dû inaugurer une série « Maria Roasio ». Mais l’entreprise n’a pas eu de suite. La poupée vivante, dans laquelle l’actrice prend la pose comme Ossi Oswalda dans Die Puppe, ne semble pas avoir beaucoup circulé. » Fondazione Centro Sperimentale di Cinematografia – Cineteca Nazionale (Rome)

Luigi Maggi
Luigi Maggi

Luigi Maggi naît à Turin le 21 décembre 1867. Il est d’abord typographe puis comédien et metteur en scène de théâtre amateur dans sa ville natale. En 1906, Arturo Ambrosio l’engage en tant qu’acteur et réalisateur au sein de la société de production Ambrosio Film. Il se spécialise dans les drames historiques et connaît son premier grand succès avec Les Derniers jours de Pompéi, co-réalisé avec Arturo Ambrosio, en 1908. En 1911, les deux hommes collaborent à nouveau sur Les Noces d’or, qui remporte un prix à l’Exposition universelle. Luigi Maggi tourne ensuite Satan (1912), un long métrage en quatre parties se déroulant chacune à une époque différente, puis il co-réalise plusieurs films de la série « Maciste » à partir de 1916. La Bambola vivente (1925) constitue sa dernière œuvre cinématographique en même temps que l’un des premiers films de science-fiction en Italie. Suite à ce projet, il abandonne le septième art pour revenir au théâtre et créé des pièces radiophoniques jusqu’à sa mort en 1946.

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