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Goya / Goya en Burdeos
(Fiction, Espagne/Italie, 1999, 105’, C, VOSTF) Francisco Goya, exilé à Bordeaux à la fin de sa vie, se souvient de ses amours, de ses passions, de ses tableaux…
“On le sait, Goya en Burdeos recrée les derniers jours de l’exil du peintre à Bordeaux, alors qu’il vit avec sa maîtresse Leocadia et leur fille de douze ans, Rosarito. Goya est malade et hanté par ses souvenirs et par l’œuvre qu’il n’est plus capable de continuer. Sous prétexte de satisfaire la curiosité de sa fille, il reconstruit devant elle les moments forts de sa vie, ses amours avec la Duquesa de Alba, l’époque où jeune peintre il évoluait à la Cour, les événements qu’il a retranscrits sur ses toiles… Mais on comprendra vite que ce n’est pas l’aspect biographique qui a fasciné Saura. Le vrai thème du film, c’est plutôt l’énigme de la création artistique. Le voyage dans la mémoire et dans les hallucinations de Goya (Paco Rabal) est plus important que les différents épisodes de l’histoire d’Espagne. Saura fait un film sur la peinture, qui s’ouvre sur un hommage à son frère Antonio, et qui se ferme sur une citation de Malraux (“Después de Goya nace la pintura moderna”). Dans un certain sens, il continue donc ce qu’il avait fait naguère avec la musique ou la danse (Bodas de sangre, Carmen, El amor brujo, Sevillanas…).” pedagogie.ac-nantesfr Etude de Marc Marti : analyse pointue de Goya en Burdeos , entre récit filmique et Histoire dans les Cahiers de narratologie
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